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28 août 2012

Zola...

 

78647681_pétait un sinon mon auteur préféré du lycée et de mes années prépa...puis je l'ai perdu de vue...Alors quand Moka nous invite à participer à son défi, je n'ai pas pu résister à l'envie de me replonger dans les Rougon-Macquart!

Il s'agit donc de lire un Zola par mois et d'en partager ses impressions. Je prend le train en marche avec Une Page d'amour

 

 

 

 

 

je l'avais déjà lu, mais j'en avais aucun souvenir et pourtant Une Page d'amour est un beau roman, un roman d'amour:

- l'amour maternel d'abord puisque Hélène, jeune veuve, vit tranquillement aux portes de Paris avec sa fille Jeanne, dont la santé est fragile. Elle ne pense nullement au remariage et porte tout son attention à sa fille. Mais ç'est cet amour qui va la pousser dans les bras du docteur, Henri Deberle, venu soigner Jeanne...

"C'était leur désir, des journées passées ainsi, dans ce coin de paix, à se serrer l'un près de l'autre, tandis que l'enfant dormait et qu'ils évitaient de remuer, afin de ne point troubler son sommeil. Immobilité délicieuse, silence où ils entendaient leurs coeurs, douceur infinie qui les ravissait dans une sensation unique d'amour et d'éternité!"

-l'amour passionnel ensuite qu'éprouvent Hélène et Henri, d'abord étouffé puis de plus en plus présent jusqu'à vouloir enfin se retrouver, même si Henri est marié, même si Jeanne est mortellement jalouse...

- donc l'amour filial pour finir, l'amour que porte Jeanne à sa mère, dont elle ne veut rien partager, un amour exclusif de petite fille qui ne prendra pas son envol...

 

Et bien sûr, l'ami, le spectateur, celui qui s'emplit des sentiments d'Hélène et de Jeanne, ç'est Paris. Paris que l'on contemple à travers les yeux naïfs des deux personnages, Paris dont elles ne connaissent rien mais qui leur apporte chaleur et réconfort...

"Bientôt ce fût une fournaise. Paris brûla. Le ciel s'était empourpré davantage, les nuages saignaient au-dessus de l'immense cité rouge et or. Hélène, baignée par ces flammes, se livrant à cette passion qui la consumait, regardait flamber Paris..."

"Et ç'était, derrière le cristal de ce déluge, un Paris fantôme, aux lignes tremblantes, qui paraissait se dissoudre. Il n'apportait plus à Jeanne qu'un besoin de sommeil, avec de vilains rêves..."

Paris est le "choeur" de la tragédie qui se joue entre les murs d'une chambre...

Que j'ai aimé me replonger dans l'écriture de Zola...un peu quand on rentre chez soi et qu'on retrouve ses bons vieux chaussons ;-)

Photo0215

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Commentaires
C
Contente que tu fasses partie du défi ! J'ajoute ton lien à l'article que je publie aujourd'hui.<br /> <br /> Rendez-vous pour Nana ? ;)
L
J'aimais beaucoup aussi lire Zola durant mes "années studieuses", cela fait longtemps que je n'en ai pas lu un, tu me donnes envie de le faire !
C
Je vous rejoins pour Nana.
F
Nous en avons en effet le même ressenti ! <br /> <br /> Moi aussi je suis ravie de me replonger dans Zola - très drôle la comparaison avec les vieux chaussons ! Pauvre Emile ;-) - et j'ai hâte de retrouver Nana.<br /> <br /> Bises !
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