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21 octobre 2014

Contre Coups...

 

P1060622

Une lecture qui n'était pas prévue, le livre n'a même pas eu le temps d'atterrir sur ma PAL...je dois faire un petit aparté qui explique comment ce livre s'est retrouvé entre mes mains, car comme ça, je ne l'aurai jamais ouvert: j'ai découvert il y a peu le blog de Margaud (et sa chaîne, car sur Youtube, on peut parler de livres et ça, je ne m'y attendais pas - fille de l'âge de pierre que je suis -), je me suis beaucoup promenée sur son blog et dans ses vidéos (son enthousiasme est très communicatif et m'a ouvert d'autres horizons littéraires - ok, j'arrête avec mes parenthèses, on aura l'occasion d'en reparler), j'ai vu qu'elle consacrait un article et une vidéo à Contre coups...et ç'est tout. Mais j'ai eu l'occasion d'avoir ce livre entre les mains en librairie, de pouvoir m'asseoir et commencer la lecture, comme ça, par curiosité....et je l'ai acheté, et je l'ai lu presque d'une traite.

Un livre à lire. Absolument.

Matthew a 19 ans et a perdu son frère Simon une dizaine d'année plus tôt. Matthew aimait Simon, avec toutes ses particularités, car Simon n'était pas un enfant comme les autres... Puis il commence à entendre la voix de Simon, partout...et son contrôle de la réalité bascule vers la schizophrénie.

Les mots et le style de l'auteur ne nous donnent pas l'impression d'être en plein délire, dans les pensées d'un fou, non...la frontière avec le réel est tellement mince, que parfois on s'y perd. Matthew est tellement objectif face à la maladie parfois, même s'il se qualifie d'égoïste...il veut juste écrire "son" histoire", pour avancer dans sa vie. Il tente de "tout déplier avec précaution, pour [se] rappeler comment replier en cas de débordement" mais je le trouve toujours juste, tellement conscient de son état parfois comme lorsqu'il nous dit: "j'ai dix-neuf ans et la seule chose que je maîtrise encore un tant soit peu dans mon univers, c'est la façon de raconter cette histoire. Alors je ne compte pas déconner." Matthew se soucie du fait que le lecteur le suive, dans son délire comme dans sa lucidité, car "lire, c'est un peu comme halluciner". (et là, cette phrase te donne à cogiter sur l'acte même de lire!)

 

Ce roman n'est pas larmoyant, juste poignant, parce-que tout sonne juste, du milieu hospitalier aux parents de Matthew, et les mots sont toujours bien choisis, percutants.

Contre Coups, Nathan Filer, éditions Michel Lafon

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Commentaires
B
oh la la je ne vais jamais avoir le temps de lire tout ce dont j'ai envie ....
E
Il est dans ma Pal depuis une semaine; j'ai lu les premières pages (impatiente) mais je voulais absolument terminer deux livres avant, et pouvoir " savourer". J'ai vraiment hâte de le continuer, surtout suite à ta chronique.
S
Et bien, tu nous donnes envie.<br /> <br /> Passe une bonne journée.
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