La cour des grandes
1er roman que j'ai chargé sur ma liseuse pour les vacances, après avoir eu déjà un petit coup de coeur en ayant lu quelques pages en librairie, il faut dire que la couverture capte l'oeil.
Nous suivons les aventures de quatre amies de longue date: Mathilde, Eva, Alice et Lucie, fin de la trentaine, parisiennes, working-girl, mamans, femmes et amantes. Le roman s'ouvre sur leur dernier jours de vacances et suit le cours de l'année scolaire. - Cette année qui rythme inlassablement la vie des parents, le 1er septembre étant parfois plus fêté/ pleuré / haï que le 1er janvier...(non?) -
Ces quatre femmes vont donc tenter de se "dépatouiller" avec les aléas de la vie, leurs envies, leurs ambitions, leurs émotions. Comment concilier vie active, amour maternel et amour pour toujours, là est le noeud de tous leurs problèmes: vouloir/ devoir être parfaite en tout ne peut que mener à la crise de nerf et elles vont devoir faire quelques choix (voulus ou pas...)
J'ai vécu quelques jours avec ces filles, vraiment: en moi a raisonné tourà tour un peu de Mathilde, Alice, Lucie ou Eva car elles m'ont rappelé beaucoup de sentiments (désarroi, immense bonheur, colère, doute, peur et j'en passe) que j'ai éprouvé avec la découverte de la maternité, avec mon couple à ce moment là de ma vie. Mais par certains traits de caractère ainsi que leur train de vie, je me sentais aussi plus éloignée (et de ce fait beaucoup mieux dans mes pompes que chacune d'elle - on relativise et c'est revigorant quelque part ^^).
Je ne veux pas écire plus sur Mathilde (dont je me suis sentie la plus proche) et les autres, le livre est riche en rebondissements et péripéties, on en sort divertie et détendue - comme une bonne soirée entre copines, je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis.
Et les hommes?? Ah...oui...les hommes de l'histoire, ceux -là même qui déclenchent crise de nerf et grossesse...et bien ils sont malmenés, tête-à-claques égoïstes et peu communicatifs (j'aurai pu gifler Max à plusieurs reprises, quant aux dîners quotidiens de Vincent et Eva, n'en parlons pas, Adrien n'est pas mieux, il n'y a que Christophe qui paraissait plus à son avantage - sauf son avis sur l'éducation des enfants - quoique... N.B: je vous laisse lire qui est le mari de qui hein)
C'est pour ça qu'ils ont un tome 2 rien qu'à eux, Les Jeux de garçons, paru également chez JC Lattès. (oui, si j'avais eu le wifi là-bas, je l'aurai téléchargé de suite...) - j'ai hâte de lire ça!
Adèle BREAU, La Cour des grandes, éditions JC Lattès